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PETITE NOTE POéTIQUE


Petite note poétique sur la Cerise :
Le cerisier montre aux yeux éblouis ses fruits mûrs,
Suspendus en grappes de rubis (Michaud)
Penchée, elle m'offrait la cerise à sa bouche;
Et ma bouche riait et venait s'y poser,
Et laissait la cerise et prenait le baiser-(Victor Hugo)

Sans oublier la fameuse chanson de J-B Clément "le temps des cerises"
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Les gais rossignols et les merles moqueurs
Seront tous en fête!
Les belles aurons la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur !
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur !

et le délicieux poème d'Alfred de Musset :
Vous souvient-il un peu de ce que vous disiez, Mignonne au temps des cerisiers ?
Ce qui tombait du bout de votre lèvre rose,
Et que vous chantiez, ô mon doux bengali,
Vousl'avez oublié; et c'était peu de chose;
Et pourtant,c'était bien joli
Mais moi je m'en souviens-en n'en soyez surprise
Je me souviens pour vous de ce que vous disiez:
Vous disiez, à quoi bon rougir ?
Donc vous disiez, Que vous aimiez fort la cerise
Le cerise et les cerisiers! Vous souvient-il un peu de ce que vous faisiez,
Mignonne au temps des cerisiers
Plus grands sont les amours, plus courte estla mémoire;
Vous l'avez oublié! Nous en somme tous là
Le coeur le plus aimant n'est qu'une vaste armoire
On fait deux tours et puis voilà!
Mais moi je m'en souviens,et n'en soyez surprise
Je me souviens pour vous de ce que vous faisiez:
Vous faisiez, à quoi bon rougir ?
Donc vous faisiez
Des boucles d'oreilles en cerises
En cerises et en cerisiers.
Vous souvient-il d'un soir où vous reposiez, Mignonne, sous les cerisiers ?
Seule dans ton repos! Seule ô Femme, ô Nature!
De l'ombre, du silence, et toi
Quel souvenir! Vousl'avez oublié, méchante créature.
Moi,je ne puis y parvenir. Voyez je m'en souviens; et n'en soyez surprise
Je me souviens du soir où vous reposiez;
Vous reposiez. Pour quoi rougir ?
Vous reposiez
Je vous pris pour une cerise.
C'était la faute aux cerisiers!


Le temps des Cerises

"Le Temps des cerises" est une chanson de 1866, paroles de Jean-Baptiste Clément, musique d'Antoine Renard. Cette chanson est si fortement associée à la Commune de Paris que, dans les esprits, elle fut écrite pour elle. Pourtant elle fut écrite sous Napoléon III avant même la guerre de 1870


carte-postale-temps-cerises.jpg Quand nous chanterons, le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête.
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur
Quand nous chanterons, le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles,
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang.
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendant de corail qu'on cueille en rêvant.

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles!
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai point sans souffrir un jour.
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour.

J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au coeur
Une plaie ouverte.
Et Dame Fortune en m'étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur,
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur.


Couplet ajouté pendant la guerre de 1871

Quand il reviendra le temps des cerises
Pendores idiots magistrats moqueurs
Seront tous en fête.
Les bourgeois auront la folie en tête
A l'ombre seront poètes chanteurs.
Mais quand reviendra le temps des cerises
Siffleront bien haut Chassepots  vengeurs. 
(Voir Chassepots)

Pour écouter cliquer : Ici Appel Chansons

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