Cimetière
Cimetière de Montgeron. ERRATUM (voir la correction).
Lu sur le site de la Ville Montgeron
VILLE DE MONTGERON
Cimetière de Montgeron
19, rue du Repos
https://www.montgeron.fr/demarche-administrative/reglement-du-cimetiere/
Recopier ci-après
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le cimetière actuel est situé sur l’emplacement d’une ancienne maladrerie. Plus communément appelée une léproserie, c’était un lieu d’isolement et de prise en charge des malades de la lèpre. Créée au XIIe siècle, la maladrerie cesse son activité en 1604 et devient un ermitage en 1680 (nota 1680) , lieu isolé et retiré du monde permettant une retraite spirituelle. Il s’y trouve une chapelle, autour de laquelle les ermites sont enterrés à leur décès.
Correction:
Le cimetière actuel est situé.....à été remplacé par : L’ancien cimetière était situé .....Mes
commentaires :
Je pense
que cette interprétation a été tirée de différents textes cités dans un autre
contexte
Exemple 1 : texte suivant, référence : Wikipedia
Moyen Âge et époque moderne
Le lieu fut mentionné à
l’époque de Louis VII vers 1147 sous la description de « Auprès du mont de
Gisons, dans la paroisse de Vigneux. » Au XIIe siècle, une léproserie fut
installée au nord du territoire, elle cessa son activité en 1604, et fut
transformée en ermitage vers 1630 (nota 1630). En
1510, la seigneurie revint à la famille de Dreux de Budé. En juin 1535,
l’église paroissiale reçut le vocable de Saint Jacques le Majeur et de Saint
Christophe. En 1604, Nicolas Brûlart de Sillery en fit l’acquisition, en 1642
le domaine fut vendu à Guy Carré. En 1652, le village situé sur le passage des
troupes de la Fronde fut ravagé.
En 1723,
l’ancien cimetière de la maladrerie devient le cimetière communal et la
chapelle servit au culte paroissial jusqu’en 1798 ......
NOTE : nota 1630 et nota 1680 ? date différente pour de début de l'ermitage
Exemple 2 : Référence : Senée Alain, Boulenger Lionel
Archéologie médiévale Année
1997 27 pp. 163-164
MONTGERON (Essonne), 1 Avenue de le République, la léproserie, la maladrerie, l'ermitage.
Le projet de construction d'une nouvelle résidence sur
l'emplacement de l'ancien ermitage et de la léproserie de Montgeron est à
l'origine de ce diagnostic. L'étude des archives, des plans anciens et l'appui
de la société d'histoire de Montgeron ont permis de reconnaître l'importance de
ce site, léproseries au XIIe siècle, maladrerie et enfin ermitage au XVIIIe
siècle. Ces bâtiments étaient construit à l'écart du village (1500 m environ)
en bas du plateau, le long d'une voie importante (la RN6) et à proximité d'un
gué sur l'Yerres. Les objectifs de cette intervention étaient de relever les
éventuels structures subsistante (bâtiment,
chapelle, etc.) et de confirmer ou non la présence d'une nécropole
Les sondages ont été réalisés sur la partie du terrain occupé par les jardins
des logements actuels. Plusieurs bassins et réseau d'alimentation ont été
dégagés, vestiges des aménagements d'un jardin attenant à une propriété
bourgeoise construite au milieu du XVIIe siècle. Les plans et restitutions graphique
de ses ensembles ont été réalisés de façon partielle.
Aucun bâtiment ni aucune sépulture n'ont été mise au jour.
Les sondages situés au plus près des bâtiments actuels ont livré plusieurs
fausses ainsi qu'un niveau (de sol ou d'épandage) contenant du mobilier
céramique durable des
XIIIe et XVe siècle. Les bâtiments anciens étaient sans doute situé sous et à proximité
des constructions actuelles, qui date du courant du XIXe siècle. La nécropole
se trouvait quant à elle, à l'écart des bâtiments, à quelques centaines de mètres
(informations orales).
(Responsable de la fouille : Lionel boulanger et Alain Senée)
De nos jours, 2 rue de l'Emitage
Ma conclusion :
Le Cimetière actuel rue du Repos, n'a jamais été l'emplacement d'une Léproserie
LE PROBLÈME DU PUITS DE DISPERSION
La pelouse du jardin du souvenir se retrouve vite envahie par les cendres et ce n’est pas non plus un lieu qui permet à la famille de visiter et de retrouver la personne disparue. Elles sont de plus en plus nombreuses à demander un lieu leur permettant d’identifier les cendres. C’est de cette attente qu’est né le puits de dispersion.
Il se présente sous la forme d’un puits perdu en béton, surmonté d’une grille, le plus souvent recouverte de galets.
Les cendres des défunts s’accumulent alors dans le puits, une fois que celles-ci ont fini par franchir galets et grille, elles ne sont pas dispersées, mais elles s’entassent. Une fois que le puits est plein, le cimetière en construit un autre.
C’est un procédé qui est à la limite de la
légalité.
En effet, il ne répond ni à l’identification
claire de chaque défunt ni à la dispersion. Or ce sont les deux seules
dispositions qui sont prévues par l’article 16-1-1 du Code civil.
Le puits de dispersion évoque plus le principe de la fosse commune qui est
interdit depuis 1804. C’est pourquoi il est critiqué et critiquable.
Conditions de dispersion des cendres d'un défunt dans un jardin du souvenir
Question écrite n° 01657 de M. Yves Bouloux (Vienne - Les Républicains)
publiée dans le JO Sénat du 21/07/2022 - page 3872
M. Yves Bouloux attire l'attention de M. le ministre de la transition
écologique et de la cohésion des territoires sur les conditions de dispersion
des cendres d'un défunt dans un jardin du souvenir.
La loi n° 2008-1350 du 19 décembre 2008 relative à la législation funéraire a
conféré aux cendres issues de la crémation du corps d'une personne décédée un
statut et une protection comparables à ceux accordés à un corps inhumé.
Les destinations de l'urne et des cendres sont prévues par l'article L.
2223-28-2 du code général des collectivités territoriales (CGCT). L'article R.
2213-39 du CGCT précise que la dispersion des cendres, dans un cimetière ou un
site cinéraire faisant l'objet de concessions, est subordonnée à l'autorisation
du maire de la commune où se déroule l'opération.
Le guide de recommandations relatif aux urnes funéraires et aux sites
cinéraires édité le 6 décembre 2018 par le ministère de la cohésion des
territoires et des relations avec les collectivités territoriales indique que
la détention (temporaire) d'une urne funéraire n'est pas une activité relevant
du service extérieur des pompes funèbre (L. 2223-19 du CGCT) impliquant la
possession d'une habilitation préfectorale, puis que le transport d'urne peut
avoir lieu sans recours aux opérateurs funéraires.
Ce même guide précise que les familles et leurs proches, qui participent
exceptionnellement et gracieusement au service des pompes funèbres à l'occasion
des obsèques d'un familier, peuvent procéder au dépôt de l'urne dans un
columbarium.
Aucune indication n'est en revanche donnée s'agissant des conditions de
dispersion des cendres dans un jardin du souvenir.
Aussi, il souhaiterait savoir si le recours à un opérateur funéraire habilité
est nécessaire pour procéder à la dispersion des cendres dans un jardin du
souvenir, et si la famille et leurs proches peuvent, eux-mêmes, procéder à
cette dispersion.
Réponse du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires
publiée dans le JO Sénat du 03/11/2022 - page 5488
L'article L. 2223-19 du code général des collectivités territoriales inclut, au sein du service extérieur des pompes funèbres : « La fourniture de personnel et des objets et prestations nécessaires aux obsèques, inhumations, exhumations et crémations […] ». Par ailleurs, l'article R. 2213-39 du même code soumet à autorisation du maire la « dispersion des cendres, dans un cimetière ou un site cinéraire faisant l'objet de concessions ». Le rapprochement entre ces dispositions, à l'aune des principes posés par le code civil prescrivant le traitement avec « respect, dignité et décence » des cendres issues de la crémation, amène à considérer les opérations de dispersion des cendres au sein d'un site cinéraire aménagé (ou jardin du souvenir) comme assimilables à des opérations d'inhumation d'un corps, lesquelles ne peuvent se dérouler que par l'entremise d'un personnel relevant d'un opérateur funéraire habilité. La demande d'autorisation de dispersion des cendres au sein du jardin du souvenir est en outre formulée par le biais d'un opérateur funéraire habilité, agissant sur la demande de la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles. Dans cette perspective, il apparaît nécessaire que le personnel procédant à la dispersion des cendres au sein du jardin du souvenir soit, à l'égal du personnel mobilisé pour les inhumations, habilité pour procéder aux activités relevant du service extérieur des pompes funèbres. Le guide de recommandations relatif aux urnes funéraires et aux sites cinéraires préconise ainsi que le dispersoir soit manipulé par un maître de cérémonie. En revanche, la dispersion en pleine nature des cendres, qui est soumise à une procédure distincte et n'est notamment pas soumise à autorisation mais à une simple déclaration auprès du maire de la commune du lieu de naissance du défunt (L. 2223-18-3 du CGCT), ne nécessite pas l'intervention d'un opérateur funéraire, la famille pouvant procéder elle-même à cette dispersion, hors cas particulier nécessitant la mise en œuvre de moyens spécifiques (dispersion en mer notamment).
Publié le samedi, février 11 2023 par maha